Voitures interdites de circulation en 2035 : les modèles concernés

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À l’horizon 2035, un tournant décisif pour l’industrie automobile se profile avec l’interdiction de circulation pour certains modèles. Cette mesure vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à encourager la transition vers des véhicules plus respectueux de l’environnement.

Les voitures concernées incluent principalement les modèles à moteur thermique, notamment ceux fonctionnant exclusivement à l’essence ou au diesel. Les autorités espèrent ainsi favoriser l’adoption des véhicules électriques et hybrides, tout en incitant les constructeurs à innover pour répondre aux nouvelles normes écologiques. Cette décision marque un pas significatif vers un avenir plus vert et durable.

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Les modèles de voitures interdits de circulation en 2035

Les voitures interdites de circulation en 2035 incluront plusieurs catégories de véhicules, principalement ceux fonctionnant à l’essence et au diesel.

Véhicules Crit’Air 3, 4 et 5

  • Véhicules diesel classés Crit’Air 3 : Ces véhicules, produits avant 2011, seront interdits dans les zones à faibles émissions (ZFE) dès 2025.
  • Véhicules essence classés Crit’Air 3 : Les modèles de plus de 19 ans, aussi classés en vignette Crit’Air 3, seront interdits de circuler dans les ZFE à partir de 2025.
  • Véhicules Crit’Air 4 : Ces véhicules seront interdits dans les ZFE dès 2024.
  • Véhicules Crit’Air 5 : L’interdiction de ces véhicules dans les ZFE a déjà débuté en 2023.

Interdiction de la vente de voitures thermiques neuves

Les pays membres de l’Union Européenne (UE) ont adopté une directive visant à interdire la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035. Cette mesure concerne tous les véhicules neufs fonctionnant à l’essence et au diesel, y compris ceux utilisant des carburants de synthèse.

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Zones à Faibles Émissions (ZFE)

Les ZFE sont des zones géographiques instaurées par les autorités locales pour limiter la pollution de l’air. Les villes concernées par ces restrictions incluent Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Nice, Toulon, Toulouse, Montpellier, Strasbourg et Rouen. Ces zones interdiront progressivement la circulation des véhicules les plus polluants, selon leur classification Crit’Air.

Le passage à des véhicules plus propres et moins polluants est donc fortement encouragé, notamment par des aides financières comme la prime à la conversion et le bonus écologique. Les constructeurs automobiles devront innover pour proposer des modèles répondant aux exigences environnementales de demain.

Les raisons de l’interdiction et les objectifs environnementaux

Les interdictions de circulation des véhicules thermiques, prévues pour 2035, s’inscrivent dans une stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif principal : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Les voitures thermiques sont responsables d’une part significative des émissions de CO2, principales responsables du réchauffement climatique.

Réduction des émissions de gaz à effet de serre

La mise en place de Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les grandes villes vise à diminuer les émissions de polluants. Ces zones, déjà en vigueur dans des métropoles comme Paris, Lyon et Marseille, restreignent l’accès aux véhicules les plus polluants. L’Union Européenne (UE) a aussi introduit la norme Euro 7, qui entrera en vigueur en 2025, pour durcir les critères d’émission des véhicules.

Promotion des véhicules propres

Pour favoriser la transition vers un parc automobile plus propre, plusieurs mesures incitatives sont mises en place :

  • Prime à la conversion : aide financière pour remplacer un vieux véhicule par un modèle moins polluant.
  • Bonus écologique : incitation financière pour l’achat ou la location de véhicules émettant peu de CO2, comme les voitures électriques ou hybrides.

Alternatives aux moteurs thermiques

Les constructeurs automobiles investissent massivement dans le développement de véhicules électriques, hybrides et à hydrogène. Ces technologies, moins émettrices de CO2, représentent l’avenir de la mobilité. Les carburants de synthèse et les biocarburants sont aussi explorés pour décarboner le parc actuel de véhicules thermiques.

Les interdictions de circulation et les incitations financières visent à accélérer la transition vers une mobilité plus durable, en réduisant drastiquement les émissions polluantes et en adoptant des technologies moins nuisibles pour l’environnement.

voitures interdites

Les alternatives pour les propriétaires de véhicules concernés

Les propriétaires de véhicules thermiques concernés par les interdictions doivent envisager plusieurs alternatives pour continuer à circuler dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE). La transition vers des véhicules électriques ou hybrides se présente comme l’option la plus évidente. Les incitations financières telles que la prime à la conversion et le bonus écologique facilitent cette démarche.

Les aides financières disponibles

  • Prime à la conversion : une aide destinée à remplacer un ancien véhicule par un modèle moins polluant.
  • Bonus écologique : une incitation pour l’achat ou la location de véhicules émettant peu de CO2.

Technologies alternatives

Au-delà des véhicules électriques et hybrides, les véhicules à hydrogène offrent une solution durable. Ces véhicules, fonctionnant grâce à une pile à combustible, ne rejettent que de l’eau, ce qui en fait une option respectueuse de l’environnement. Les carburants de synthèse et les biocarburants représentent aussi des pistes intéressantes pour décarboner le parc automobile actuel. Les carburants de synthèse sont produits à partir de carbone et d’hydrogène vert, tandis que les biocarburants sont issus de matières organiques renouvelables.

Adaptation des infrastructures

La transition vers ces nouvelles technologies nécessite aussi des adaptations infrastructurelles. L’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques et la mise en place de stations de ravitaillement en hydrogène sont des étapes majeures pour faciliter l’adoption de ces alternatives.

Les propriétaires de véhicules thermiques doivent donc se préparer dès maintenant à ces changements pour continuer à circuler librement dans les zones concernées.